Le Troisième Dragon
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Une île qui vous surplombe depuis les cieux, où dragons, Hommes, bêtes fantastiques et technologies se côtoient, c'est cette île qui vous attend, cavalier.
 
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 Jorg Streichner

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Bllob
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Bllob


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Date d'inscription : 23/04/2018

Feuille de personnage
Points de vie Points de vie:
Inventaire Inventaire: Breuvage de santé (1) ; Extrait de chitine (2) ; Breuvage de santé (4) ; Matrice de restructuration (1) ; Maléfice de Lilith (1) ; Petit sac de gâteaux sucrés (1) ; Sang de succube (1) ; Grenade de fumée (1) ; Acte de naissance falsifié (1) ;Élixir de changelin (1) ; Tonique fortifiant (1) ; Feuille de Gaïa (1) ;Asphodèle (1)

Jorg Streichner Empty
MessageSujet: Jorg Streichner   Jorg Streichner EmptyJeu 27 Sep - 23:58

Humain
NOM : Streichner
Prénom : Jorg (« Iorgue », et ceci n'est pas une pub pour des produits bio d’une marque au nom similaire)
Âge : 25 ans

Pouvoir : Concentration extrême

C'est peut-être difficile à qualifier de pouvoir (ce n’en est peut-être pas un), mais le bonhomme est tellement tête en l'air et maladroit que cela relève du miracle qu'il rentre chez lui le soir sans n'avoir rien cassé ou oublié. Ainsi, il réussit presque tout ce qu'il fait lorsque concentré, mais son faible contrôle fait qu'il se coupe du monde extérieur (il entend vaguement les sons, et ne répond quasiment qu'au toucher). Son utilisation le fatigue très rapidement aussi (il y arrive grosso modo par périodes de 15 minutes maximum, après quoi il doit prendre une pause)
Il ne possède pas de capacité qualifiable de magique, sinon

Caractère :

Jorg est... "attachiant", nous dirons. En soi, c'est un véritable ange : très sympathique, social et aimable, serviable à souhait (ça tombe bien il est serveur), un ami extrêmement appréciable en somme. Il serait parfait s'il n'était pas une véritable catastrophe ambulante couplée à un esprit très (très) tête en l'air. Autant il peut tenir un auditoire pendant des heures avec toutes les histoires qu'il glane un peu partout, autant il est souvent incapable de répéter ce que vous venez de lui dire. Et ne le laissez jamais transporter autre chose que de la nourriture : 8 fois sur 10, l'objet finira par terre.

Ces défauts assez monumentaux sont ses plus gros problèmes : outre le fait que les gens qui l’apprécient le plus sont aussi ceux qui lui râlent le plus dessus car il ne les écoute pas, il se gêne lui-même en oubliant tout et n’importe quoi (et en retenant surtout n’importe quoi) ainsi qu’en perdant/oubliant ses affaires. Il a bien tenté de tout posséder en double pendant un temps, mais il a perdu deux fois plus de choses sur cette période. Et ne parlons pas de ce qu’il casse : une part de sa paye est régulièrement consacrée à diverses personnes en guise de dédommagements, et il a déjà reçu plusieurs avertissements de la part des gardes pour « Comportement à risque ».

Tout ceci mis à part, Jorg est très appréciable (et apprécié) : bon vivant, le sourire au coin des lèvres et le rire jamais loin, il génère et entretient très facilement une bonne ambiance dans les conversations auquel il prend part. Son côté bavard lui vaut parfois des remontrances du patron, mais l’aide aussi à faire vendre de bonnes bouteilles ; globalement c’est un serveur compétent et apprécié de la clientèle comme de la brasserie.
Cela a parfois pu lui valoir des ennuis, cependant ; principalement des clients jaloux de l’intérêt qu’il peut susciter auprès de la gent féminine. Cette jalousie dépasse rarement le stade de la pensée, mais il est déjà arrivé qu’un ou deux clients éméchés essayent de s’en prendre à lui pour « Concurrence déloyale » (« Aubergine ! Plus de bière ! Faut qu’on… qu’on quoi déjà… Ah oui ! Qu’on lui règle son compte, en banque, pour concurrence des loyers ! C’est pas gentil de prendre la tension des damzelles ! » Si l’on se fie aux mots exacts proférés sous alcool), avant d’être déboutés par des serveurs ou le patron. Il est aussi possible qu’un de ces clients l’ait déjà suivi sur son chemin du retour après son service, mais cela n’a jamais pu être confirmé.

Jorg habite à quelques rues de sa brasserie, qui est située sur les quais de Cylnaes. Il a choisi ce petit appartement, situé au premier étage au-dessus d’une boulangerie (qui fait d’excellents pains aux lardons, au passage), pour sa proximité avec le marché des quais (place fermée, entre les quais et la caserne) auquel il va souvent pour acheter de quoi cuisiner, mais aussi pour sa proximité au centre et à l’orphelinat Onorthiem. En effet, il y passe régulièrement pour y déposer des gâteaux et petits plats, ainsi que pour discuter avec les matrones et ses anciennes gouvernantes. Il essaye de toujours avoir quelque chose à amener pour que les nouveaux « arrivants » puissent en profiter et se sentir à l’aise rapidement.

Pour autant, Jorg n’est pas des plus social, ni même vraiment entouré : depuis la perte de sa famille durant la Guerre noire, il a tendance à être assez détaché de son entourage. D’après les médecins qui l’ont ausculté à l’époque, l’événement aurait créé en lui un trouble du comportement comprenant notamment son manque de concentration et des absences fréquentes. Le traumatisme le pousserait aussi à volontairement mettre une distance entre lui et les autres, et à chercher à rester dans un cadre amical au mieux.

Le même événement dicte sa conduite dans certaines situations : peur des flammes et des explosions, et surtout des dragons de grande taille, qui inspirent la plus grande terreur chez lui. Ainsi Jorg, qui aime contempler le ciel lorsqu’il flâne en ville, préfère le faire de nuit afin de s’épargner la montée d’une peur panique à la simple vue d’un dragon volant dans le ciel. Mal à l’aise avec les dragons de taille moyenne, il n’a cependant aucun souci avec les très jeunes – et petits – dragons.

Pour autant, il ne voue pas de haine aux dragons, ni même à celui qui causa la mort de sa famille ou à son cavalier ; il sait que cela ne lui apporterait rien et ne le soulagerait pas, et préfère essayer de vivre en paix. Pour les mêmes raisons, il se soucie assez peu de la politique, estimant que le gouvernement fait ce qu’il a à faire et que ses clients râlent suffisamment sur tous les sujets pour qu’il n’ait pas à s’impliquer.

Physique : (Base : Nils – Fire Emblem : Blazing Swords – FE7)
Physiquement parlant, Jorg est un grand galet gringalet. De taille moyenne pour un jeune homme (~1m75), il est plutôt maigre, avec la peau presque sur les os. Ses cheveux d’un vert pâle font ressortir ses yeux noisette, assez grands mais masqués par une ou deux mèches tombantes. Les oreilles sont petites et semblent effilées vers l’arrière, le nez est petit et plutôt pointu, les lèvres assez fines, la bouche prête au sourire et teintée d’espièglerie. Globalement, le visage donne facilement l’impression d’être face à un jeune adolescent.

La carrure de son torse est tout au plus normale. Le dos est un peu musclé, sans que cela ne soit vraiment visible. Les épaules et les bras sont un peu plus musclés, le dessin des muscles se voyant assez aisément sur les bras habitués à porter bacs de nourriture et assiettes et plats de tailles diverses. La peau est blanche, légèrement bronzée au niveau du visage et des avant-bras, et comportant de nombreuses égratignures dues à ses diverses étourderies. Les poils, châtain, sont très pales sur l’ensemble de son corps, à tel point qu’on peut facilement le croire imberbe. Les poignets sont petits mais visiblement solides et musclés, les mains sont dotées de doigts fins et assez longs, dont quelques-uns sont enroulés d’un ou deux pansements (au passage, ses mains sont d’une propreté irréprochable). Enfin, les jambes sont allongées et fines, les pieds assez normaux.

Habituellement, Jorg porte un jean ou un pantalon de couleur assez claire, assorti d’une chemise colorée assez légère et dont les manches sont souvent retroussées pour remonter derrière le coude et y rester. Ne supportant pas très bien la chaleur, il lui arrive assez souvent de troquer son bas pour un short assez ample et descendant jusqu’aux genoux, mais il laisse très rarement ses pieds à l’air libre, et porte toujours des chaussures à lacets et montant légèrement au-dessus de l’articulation de la cheville. A l’exception de ces chaussures qui semblent toujours un peu usées, les habits sont en bon état, bien entretenus par la lessive même s’ils pourraient bénéficier d’un coup de fer à repasser. Les jours de pluie, Jorg n’ajoute pas grand-chose à sa tenue si ce n’est un grand parapluie, puisqu’il adore se balader sous la pluie et sentir la fraîcheur de l’air chargé d’humidité sur sa peau (quitte à attraper froid). Et lorsque l’hiver arrive, il ajoute simplement un grand et épais manteau noir avec capuche, ainsi qu’une écharpe vert foncé qu’il enroule autour de son cou sous le manteau afin de rester au chaud.

Histoire :

Jorg est né dans les bas quartiers de Cylnaes, les Bas-fonds, en l’an X. Ses premières années sont paisibles et ne contiennent rien d’intéressant à raconter, Jorg est un gamin normal et tranquille qui empêche ses parents de dormir comme n’importe quel enfant peut le faire. La famille vit tranquillement dans les quartiers populaires et animés du nord de Cylnaes, faisant souvent des sorties sur les quais de Cylnaes ou dans la proche campagne.

Cette belle vie s’écroula avec la Guerre noire.

Au moment de la déclaration de guerre, Jorg et sa famille se trouvaient en vacances en campagne, dans un petit village paisible et isolé. Les nouvelles de cette nuit sanglante n’y étaient pas encore parvenues que les Cavaliers noirs commençaient déjà leurs assauts nocturnes.
Le village où ils résidaient fut « rasé » trois jours après la déclaration. Les autorités ne le surent qu’une semaine plus tard, après que des transporteurs aient inspecté le village qu’ils trouvaient sans vie et découvert tous les habitants morts d’une seule blessure par lame. Aucun bâtiment n’avait été détruit, ni même endommagé : toutes les infrastructures étaient intactes, mais les intérieurs étaient marqués de larges et nombreuses giclées de sang.
Pour autant, la famille de Jorg n’en faisait pas partie. La nuit où le village fut rasé, Jorg et ses parents prirent la route pour rentrer à Cylnaes, après le repas. De cette nuit, Jorg se souvient avoir vu le village s’éloigner dans la vitre arrière de la voiture, puis une forme dans le ciel rayonner d’un blanc éclatant avant de s’éteindre, et l’éclairage public qui diffusait une douce lumière jaune-orange vira brutalement vers un gris sombre, que l’on aurait même pu croire noir.
Les parents de Jorg ne virent pas la forme blanche, mais ils virent le changement brutal de lumière se faire lampe après lampe, derrière eux au départ puis dépassant la voiture sur quelques centaines de mètres. Soucieux, le père alors au volant accéléra afin de sortir de cette aura sinistre, mais celle-ci semblait avancer en même temps qu’eux, se renforcer même : les environs autour de la route s’assombrissaient, disparaissant dans une ombre profonde. De plus en plus nerveux, les parents ne disaient mot, tandis que le moteur de la voiture rugissait de plus belle pour faire face aux ombres et en sortir au plus vite, mais même son vrombissement peinait à se faire entendre dans cette ombre qui absorbait tout.
Jorg sentait la nervosité de ses parents ; lui-même était terrorisé, ce n’était clairement pas une nuit habituelle, il se sentait oppressé par les ténèbres au-dehors de la voiture, qu’il sentait hostiles, prêtes à lui sauter dessus. Elles neutralisaient tous ses sens : il ne voyait pas plus loin que le pare-brise, il voyait seulement ses deux parents qui tentaient de le rassurer, mais il ne les entendait pas, il n’entendait rien, ni leurs voix, ni le moteur qu’il sentait pourtant vibrer au-delà du raisonnable, ni même son propre cœur.
Les ténèbres furent subitement complètes. Jorg ne voyait plus rien, le noir était complet. Regardant autour de lui et appelant ses parents, il ne vit qu’une seule chose, sur ce qu’il pensait être la gauche de la voiture : un grand dragon, d’un blanc aveuglant, volant à une dizaine de mètres, à sa hauteur. Jorg, déjà terrifié par les ténèbres qui l’entouraient, vit sa terreur grandir lorsqu’il vit les yeux de ce dragon, d’un noir aussi profond et insondable que les ombres qui l’encerclaient. Il ne pouvait en détacher son regard ; cet abysse l’attirait et le repoussait tout à la fois. Voyant le dragon approcher, il se sentit aspiré par les ténèbres de ces yeux. Puis il ne vit plus rien.

Leur voiture fut retrouvée le lendemain par un agriculteur, encastrée dans un arbre au bord de la route. Les deux parents furent tués sur le coup ; Jorg eut beaucoup de chance et n’eut qu’un bras cassé, accompagné de quelques éraflures. Il fut rapatrié dans un hôpital de Cylnaes, où il resta pendant quelques jours le temps d’être examiné, soigné et d’avoir un plâtre. Il fut ensuite placé à l’orphelinat Onorthiem.

Les débuts de Jorg à l’orphelinat furent très difficiles. Placé au départ dans un dortoir avec d’autres garçons de son âge, il fut placé seul dans une chambre après la première nuit, qu’il avait passée terrifié par le noir, alternant entre panique, sanglots et sommeil cauchemardesque. Il était épuisé en journée, hanté par la perte de ses parents, et par l’image du dragon blanc qui était la cause de son malheur. S’il arrivait à l’oublier en journée grâce aux sœurs qui se débrouillaient pour le garder occupé, l’œil du dragon blanc était dans sa tête chaque nuit, il était incapable de fuir son regard.
Les sœurs étant inquiètes pour lui, compte tenu de son histoire, Jorg revint plusieurs fois à l’hôpital pour passer des examens psychologiques. Un début de troubles de l’attention fut diagnostiqué, afin de ne pas repenser à ses parents morts ou au dragon blanc Jorg forçait inconsciemment son attention sur tout ce qu’il pouvait trouver. Il n’aimait pas les séances avec les psychologues, qui pour lui ne faisaient que lui rappeler que ses parents étaient morts et remuaient le couteau dans sa plaie béante. Sa tristesse était immense, ce n’était pas la peine d’en rajouter, les médecins ne faisaient que l’accabler encore plus.
La situation se compliqua encore avec les jours qui passaient, chaque nuit apportant son lot de morts et de victimes des Cavaliers noirs. Les hôpitaux devaient s’occuper de toujours plus de victimes, et l’orphelinat atteint rapidement sa capacité limite en population. Jorg dut retourner dans le dortoir, qui était bien plus peuplé après les quelques semaines passées seul. Mais avant de l’y remmener, la mère supérieure lui tint ces mots :
« Jusqu’à maintenant, nous avons fait ce que nous avons pu pour t’aider et que tu puisses t’en sortir. Mais nous manquons de place et de personnes maintenant, nous n’allons plus pouvoir continuer comme cela. Tu vas devoir t’aider toi-même, et tu vas aussi devoir nous aider. Tu es l’un des plus grands ici, tu es arrivé il y a peu mais nous demandons déjà la même chose aux autres de ton âge. Ce que tu vis est tragique, on ne devrait jamais avoir à le vivre. Mais ce genre d’événement n’est pas un choix, et tu n’es pas le seul à le subir. Ils sont tous arrivés dans des circonstances différentes, mais ils sont tous là pour la même raison. Malgré vos histoires différentes, vous avez tous la même tristesse, la même peine. Tu dois apprendre à t’en servir pour les aider, et pour t’aider toi. Tu sais à quel point c’est dur de le vivre, montre-leur comment y survivre. Apprends-leur, et apaise leurs cœurs. »

Il dut donc s’occuper de plus jeunes que lui qui venaient de subir ce dont il se relevait à peine. Etant enfant unique et ne sachant pas trop s’y prendre avec les sentiments, il avait beaucoup de mal à mener à bien sa tâche. Tout juste pouvait-il les occuper et les réconforter, non sans maladresse ; il devait s’occuper de plusieurs enfants à la fois, son esprit était dispersé partout, ce qui le rendait très gaffeur. Ce n’en était pas au point de rendre plus difficile le travail des sœurs, mais cela ne les aidait pas vraiment. Lui-même le voyait, et cela le rendait plus triste encore ; il se demandait s’il en était seulement capable, et se renfonçait dans sa propre tristesse couplée au sentiment du manque de ses parents et de ne pas savoir comment s’en sortir sans eux. Il lui arrivait parfois alors, en voyant un plus jeune pleurer sa perte, de lui aussi se mettre à pleurer en silence.
Un déclic se fit durant l’un de ces moments : alors qu’il était au bord de laisser éclater sa tristesse, son nez accrocha une odeur qui l’apaisa aussitôt, la saveur olfactive et la curiosité prenant le pas sur l’apitoiement. Suivant cette odeur, il la traqua jusque dans les cuisines, où deux sœurs étaient en train de préparer des gâteaux pour le goûter. La senteur provenait des fours où cuisaient les gâteaux, et Jorg ne pouvait détacher son esprit des sensations qu’il recevait, entre l’odeur des gâteaux et la vision presque miraculeuse des plats enfournés illuminés par la lampe du four. Tout son être s’était concentré sur une seule chose : l’envie de sortir les gâteaux, d’en couper une part et de la manger.

Son esprit s’éclaira soudainement. D’un seul coup déterminé, sans pour autant détourner son regard du four il demanda aux sœurs de lui apprendre à faire ces gâteaux. « Reviens demain après le déjeuner alors » lui dirent-elles, « nous en referons pour le goûter ». Et il revint. Maladroit au départ, il s’améliora vite dans la préparation, et passa tout le temps de la cuisson devant le four à observer les gâteaux et à vérifier le minuteur. Le moment venu il les sortit le plus délicatement possible du four, et les prépara dans des plats pour amener au réfectoire. Prenant le plat le plus lourd qu’il pouvait porter (le plus petit en réalité, les deux sœurs prenant chacun deux plats sans trop d’effort), il marchait en tête, l’appréhension montant alors qu’il approchait de la porte débouchant sur les tables. Serait-ce bon ? Serait-ce suffisant ?
L’appréhension partit vite une fois proche des tables, et surtout lorsque les plus jeunes commencèrent à sentir l’odeur des gâteaux : la transformation de leurs visages lui montra clairement que ses efforts n’avaient pas été vains. C’était bon, c’était excellent même, lui-même les trouvait meilleurs qu’hier alors qu’il sentait de petits grumeaux de farine s’éclater sur sa langue. Ce n’était pas parfait, mais c’était son œuvre, et cela plaisait à tous ceux qui en mangeaient. Voir que cela faisait du bien, que l’on oubliait ses soucis avec seulement des bouchées, c’était ce dont il avait besoin.
A partir de ce moment, Jorg commença à se sentir mieux à l’orphelinat. Il s’était trouvé une passion, celle de la cuisine, et s’y engouffra de tout son être ; il s’était trouvé un plaisir, celui de cuisiner certes, de manger ce qu’il produit, mais son plus grand plaisir était de voir le visage satisfait de celui ou celle qui mangerait sa cuisine. Il étendit la liste de ses recettes maîtrisées, prenant rapidement part à la préparation de tous les services, ce qui était d’une grande aide aux sœurs. Il avait toujours un peu de temps libre, qu’il consacrait soit à la recherche de nouvelles recettes, soit aux plus jeunes, avec bien plus d’entrain qu’avant. Il grandit ainsi dans l’orphelinat, avec la sensation d’avoir enfin trouvé une place. Il gagna aussi en popularité, notamment auprès des nouveaux arrivants, qu’il accueillait toujours avec un grand sourire et un bon plat chaud, qui réconfortait même les plus malheureux. Cela ne l’empêchait pas pour autant d’être un vrai empoté en-dehors de la cuisine, il manquait régulièrement de renverser voire casser les casseroles et assiettes pendant qu’il faisait la vaisselle.
Une fois l’âge légal atteint, Jorg partit de l’orphelinat comme le règlement l’exige, non sans un certain pincement au cœur. Ce n’était pas la première fois qu’il en sortait, il avait déjà passé dehors un temps régulier ces dernières années, en travaillant un peu comme commis dans quelques restaurants du quartier. Il en avait récupéré un peu d’argent, qui lui servait à payer un petit appartement trouvé avec l’aide de l’administration de l’orphelinat quelques mois avant son départ. Il commençait sa vie hors de l’orphelinat avec déjà un bon départ, ayant déjà trouvé un travail de cuisinier et serveur dans un petit restaurant.
C’est ainsi qu’il vit depuis, travaillant au restaurant, flânant dans Cylnaes, passant régulièrement à l’orphelinat prendre des nouvelles et apporter des gâteaux aux pensionnaires.



Hobbies : Flâner dans Cylnaes sans se perdre (ne peut pas sortir de la ville seul), observer les gens et les bâteaux, pourchasser les papillons
Liens Familiaux : Orphelin de la Guerre noire, pas de famille proche
Liens Amicaux/Amoureux : Aucun lien notable, quelques connaissances moyennes à proches, provenant de l'orphelinat et du bar
Lieu de vie: Cylnaes, centre principalement (quais et alentours)

Points de vie : 110
Explication des bonus : +10 pour la bonne nourriture bien préparée
Autres :

▬ Bllob ▬

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  1. Plus savoureux que Le Deuxième Dragon, mais j'aurais bien rajouté du parmesan
  2. J'ai suivi les panneaux (oui bon non, j'ai suivi le lien du sponsor)
  3. Obi-Wan Kenobi
  4. La réponse n°4

Un avis ? Ci-joint l’avis de passage pour mon colis
Autre chose ? J'ai clairement pas l'habitude de ces forums, le BBCode ça va encore mais il se peut que je me paume parfois ou ne sache pas où poster. Non sinon, j’aimerais bien m’auto-congratuler, c’est égoïste mais je suis content d’avoir réussi à faire une histoire qui me plaît \o/
Codes : Raie Gnome Vilebrequin (Mais non soyons sérieux, c’est mieux)(et quand ça rime, c'est vraiment soyeux !) Codes okay - Ikari
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