Sous la pluie et le soleil

Mes paupières se plissent face aux rayons du soleil que je trouve intense. Mes ailes battent l'air depuis beaucoup trop longtemps à mon goût, mais je n'arrive pas àme décider à me poser. Je veux juste voler. Je veux juste sentir le vent dans mes ailes.

Je vole depuis longtemps. Je suis partis de mon territoire alors que le soleil venait de se coucher. Puis, sans regarder ou j'allais, j'ai volé. Mes ailes battent l'air depuis si longtemps... Je ne sais même pas où je suis rendue, je n'ai pas regarder. Je n'ai fais que suivre mon instinc qui me disais d'avancer, d'aller tout droit, parfois à gauche ou à droite.

Maintenant, je le regrettais, bien que je ne l'énonça aucunement dans mes pensées. Il 'y avait qu'un simple sentiment désaprobateur que je sentais flirter en moi. Flirter? Je flirtais avec le danger oui. Peut être que je me retrouvais dans le territoire d'une créature très dangereuse et qu'elle allait me décapiter? Bah... Tant pis... Au point où j'en suis, ça ne vaux même plus la peine de paniquer. Je veux juste me poser et me reposer. Je suis si fatiguée. Mes yeux se ferment alors que je perds un peu d'altitude

Puis, quelque chose de froid et de mouiller vient carresser mes écailles. J'ouvre les yeux et me rend compte qu'il pleut. Il me faut un moment avant de comprendre que je devrais sérieusement me poser. C'est le bruit du tonnerre qui m'alerte et qui, cette fois, me réveille totalement. Paniquée, je cherche du regard un endroit ou je pourrais me poser, mais je ne voi pas grand chose, la pluie tombant si fort que je voyais à peine devant moi.

Je commence à descendre, effrayée qu'un éclair me foudroie en plein vol. Quel idée ai-je eu de ne pas me reposer dès que j'en ai eu le chance! Affolée, le coeur battant la chamade, je m'arrête un instant, essayant de trouver un point de repère. Rien, pas même une odeur de fleur sauvage ou de daim. Il n'y avait que l'odeur de la pluie pour m'accompagner.

Je cligne des yeux lorsuq'un éclair apparait près de moi, m'arrachant un gémissement silencieux. La seconde d'après, une douleur entre les ailes m'arracha un grognement de douleur. Je tentai de battre des ailes, mais j'avais l'impression que ceux-ci ne répondait plus. Peu de temps après, je sentis mon corps chuterainsi que le dur impact avec le sol. Sonnée, je laissai rapidement les ténèbres m'envahir sous le grondement menaçant de l'orage, le corps ayant détruit une petite parcelle de champ.

Je ne me réveillai que bien plus tard, alors qu'une odeur me parvenait dans les narines. Étant encore dans un état de semi conscience, je ne pouvais dire qui ou quoi se trouvait devant moi. La seule chose que je pouvais affirmer avec certitude c'est que je n'entendais plus le grondement menaçant de l'orage.

L’air était lourd, le ciel rempli d’un rouge assombri par les nuages, le coucher du soleil dardant ses derniers rayons de soleil. Orvis commençait sa chasse, c’était une plutôt bonne heure pour un dragon nocturne comme elle. Elle ne savait pas particulièrement quoi chasser encore, elle savait que vers là où elle se trouvait paissaient pas mal de cervidés mais elle n’en avait pas particulièrement envie. Si rien ne la tentait plus elle irait en chasser un bien sûr, mais pas plus, il ne fallait pas chasser par gourmandise. Seulement prendre à la nature ce qui est nécessaire, et laisser le reste. Gaspiller la nature ne rimait à rien pour elle. Ainsi elle volait, un peu plus loin que d’habitude, elle essayait de changer de lieu pour essayer de trouver des proies qui lui paraîtraient plus appétissantes. Peut-être une proie qui se défendrait un peu, pour changer. Elle ne chassait pas par gourmandise, c’était un de ses principes, elle ne voulait pas chasser par pur plaisir non plus, mais elle ne pouvait nier le fait que chasser était un aspect important de sa vie, et qu’elle retirait un certain plaisir de réussir sa chasse au travers d’un combat, d’un obstacle, bref d’un peu d’adversité. Elle pouvait très bien chasser de façon purement pragmatique mais tant qu’à faire, autant le faire d’une façon qui lui plaise un minimum.

Elle volait donc, tout en surveillant le ciel et son évolution. Il était changeant, s’assombrissait, et Orvis pouvait voir que les nuages se déplaçaient assez vite, prêts à se déverser sur la terre et à larguer leurs gouttes par millions. Tandis que le soleil disparaissait, on aurait dit une flotte de bombardiers indistincts, en route pour un raid nocturne et n’attendant qu’un signal invisible pour sévir, tel la goutte faisant déborder le vase. Rapidement elle se trouva une proie, un chevreuil qui se dépêchait de se mettre à couvert – et qui n’en eut jamais le temps, à peine avait-il parcouru la moitié du chemin qu’elle était sur lui et l’avait happé avec son bec. Elle ne reprit pas son envol ensuite, et s’arrêta au sol peu après l’avoir attrapé, puis elle fit claquer son bec sur sa proie, qui mourut sur le coup. Elle avait musclé un peu plus son bec récemment, et il faisait très bien son travail. Elle ne tarda pas à manger son repas du soir, ne faisant pas la difficile, déchirant la peau et cassant les os afin d’accéder le plus facilement et rapidement la chair. Bientôt elle aussi devrait se mettre à l’abri, elle était certaine que la foudre allait tomber dans peu de temps, et elle ne voulait pas risquer de voler à ce moment-là. Autant se présenter devant un groupe de braconniers complètement liée par des chaînes et avec un panneau « Attrapez-moi » ! Complètement démentiel, surtout pour un dragon rapace.

Le bombardement ne tarda pas à se manifester peu après qu’elle ait fini : la foudre déchira le ciel, reliant celui-ci à la terre l’espace d’un instant. Puis la pluie tomba, avec un rythme qui augmenta vite, et rapidement les forêts des alentours devinrent assourdissantes des impacts de gouttes sur les feuilles des arbres. Orvis était à l’orée de l’une d’elles, attendant que cela passe, l’audition en alerte pour prévenir d’un éventuel danger qui ne serait pas celui du feu du ciel – on n’était jamais à l’abri d’un animal ou d’un monstre qui déciderait de s’en prendre à vous en plein milieu d’un orage. Elle savait qu’elle allait bientôt être trempée, cela ne l’inquiétait pas particulièrement pour autant, la pluie allait principalement rouler sur ses plumes et elle pourrait s’envoler de nouveau assez vite une fois la menace de la foudre écartée. Orvis regardait donc le ciel, guettant les arcs électriques qui s’étiraient de long en large. Bien qu’elle savait que  c’était un phénomène naturel et non pas quelque chose de vivant, elle les imaginait facilement comme tels, et leur enviait leur vitesse, cela devait être très pratique de pouvoir se déplacer aussi vite. Et surtout de pouvoir frapper comme l’éclair – littéralement. L’esclavagisme des dragons aurait disparu depuis longtemps, avec un tel pouvoir. Mais ce n’était pas le cas, pensa-t-elle.

Et en parlant de dragon, elle en aperçut un volant dans le ciel. Ou, plutôt que d’apercevoir le dragon lui-même, elle distinguait vaguement sa forme, éclairée de façon subreptice par les éclairs qui frappaient comme bon leur semblait. Elle n’y croyait pas vraiment, y avait-il vraiment un dragon assez fou pour voler au milieu des éclairs, pour qui la hauteur est une cible de prédilection ? Ils n’allaient faire qu’une bouchée de lui ou elle, pensait-elle. Elle plissait les yeux pour voir la silhouette, noire au milieu des nuages d’un gris foncé, on n’y voyait quasiment rien sans les éclairs. Elle semblait grossir néanmoins, le dragon devait être conscient du danger dans lequel il était, et devait sans doute vouloir s’en sortir au plus vite, ce qui était compréhensible et louable, mais bien tard. Il aurait fallu se poser plus tôt, comme elle. Les chances d’être foudroyé en plein vol étaient bien trop grosses pour un dragon. Et cela ne rata pas : Orvis vit deux éclairs jaillir du ciel, un premier passant proche du dragon, tandis que l’autre venait de plus loin et frappa en plein dans le dos du dragon, qui s’arqua de douleur. La rapace pouvait le voir de sa position tant le mouvement avait été soudain. Puis le dragon devint une sorte de boule alors qu’il chutait de manière totalement incontrôlée. L’impact avec le sol fut très rude, et même s’il était à bien un kilomètre Orvis vit de grosses gerbes de terre décoller du sol. Puis plus rien pendant plus de dix minutes. Non pas qu’Orvis ne s’y attende pas, peu de dragons seraient capables de ressortir indemnes d’une telle chute, encore moins après avoir été frappés par la foudre. Mais elle aurait pensé que depuis l’impact, le dragon se serait relevé tant bien que mal ? A moins qu’il ne soit mort. Ou peut-être moins, seulement inconscient.

« Je devrais aller voir de près » se dit-elle, « il devrait être debout maintenant. Ou alors il a un problème, mais la pluie et la foudre sont déjà de gros problèmes, donc il a besoin d’aide. » Elle se mit à bouger rapidement pour se rapprocher du point de chute, sautillant avec ses jambes puissantes, restant à l’orée des bois afin de limiter la pluie sur son corps. Elle s’approcha le plus possible ainsi, puis s’élança dans la plaine vers le petit cratère de l’impact du dragon, en plein dans un champ. Elle y trouva le dragon, inanimé. C’était un dragon ailé, d’une espèce qu’elle ne connaissait pas, tout sombre. L’aile était noircie là où la foudre avait frappé auparavant, et par endroits des écailles étaient parties – probablement pendant l’impact, laissant la chair à vif. Le dragon ne semblait pas trop mal en point pourtant, il ne semblait pas y avoir de plaies ouvertes. Il respirait, un peu fort peut-être, comme s’il était fatigué. Ce qu’il était sûrement, il devait avoir consommé pas mal d’endurance entre le vol pendant l’orage et la panique générée par celui-ci. Peut-être serait-il risqué de le déplacer dans son état, mais Orvis ne souhaitait pas le laisser ici, c’était trop à découvert. Que lui arriverait-il si des bêtes sauvages l’attaquaient pendant que le dragon soit évanoui ? Et pire encore, si des braconniers venaient à passer et à le capturer ? Elle ne pouvait pas laisser faire, mais elle ne pouvait pas non plus protéger dans ces conditions. Elle devait le déplacer d’abord. Pour ce faire elle essaya de le prendre dans une de ses serres, mais elle avait du mal à l’agripper proprement. Elle allait devoir faire attention, la foudre frappait encore ici et là, elle ne pouvait pas vraiment se permettre de s’envoler, et allait soit devoir sautiller soit devoir voler à très basse altitude, avec le risque que les ailes touchent le sol. Elle fit ainsi, faisant un premier saut de sa patte libre puis se laissant planer vers l’avant afin de regagner le bois au plus vite. La foudre pouvait créer un feu de forêt, elle en était consciente, mais les arbres avaient le mérite d’attirer la foudre avant Orvis, et un feu de forêt ne partait pas immédiatement non plus, elle aurait le temps de partir avant d’en être vraiment inquiétée. Orvis rejoignit donc la couverture des arbres et s’arrêta, faisant le pied de grue tandis qu’elle regardait vers où se diriger pour ensuite se poser. Elle recherchait un promontoire, de préférence un rocher s’élevant suffisamment dans la forêt pour pouvoir s’abriter dessus, de quoi empêcher toute menace de s’immiscer dans son dos pendant qu’elle regarderait ailleurs. Une grotte serait parfaite, mais c’était rare dans ces bois, on y trouvait plutôt des fissures remplies de végétation. Elle chercha un peu, tenant le dragon toujours inconscient dans sa serre en changeant de patte de temps en temps, jusqu’à trouver de quoi faire l’affaire : un rocher long, plat, s’élevant assez fortement vers le ciel, suffisamment haut pour que sous lui se trouve un espace au sec où Orvis pourrait s’allonger. Elle y posa le dragon, l’allongea du mieux qu’elle put avec son bec, le mettant dans une position où il semblait presque dormir naturellement. Puis elle se posa juste à côté de ses pattes, s’accroupit afin de poser tout son corps au sol, et étendit son aile gauche sur le dragon blessé. Et tandis qu’elle surveillait les alentours de ses sens aiguisés et que l’orage passait, elle attendit que le dragon se réveille.

[Pardonne-moi pour le temps d'attente, je n'avais pas d'inspiration.]

Trop fatigué pour bouger et inconsciente, je ne ressentis pas la dragonne me tirer à l'abris. Tout ce qui me parvint fut un bruit sourd de grondement, de vent et de pluie. Puis, plus rien pendant un moment. Je ne sus pas vraiment ce qui s'était passer, mais je me retrouvai dans la ferme, petite, attaché par une corde. L'humain qui m'avais ''élever'' se tenait devant moi, une expression de déception sur le visage. Ne comprenant pas ce qui se passait, je m'étais doucement avancé vers lui, mais son visage se transforma rapidement en gueule de dragon. Celle-ci se rapprocha rapidement de moi et m'engloutie, me faisant hurler d'effroi.

Je sentis mon corps tomber lourdement dans quelque chose de visqueux avant que des mains m'attrape les ailes, es pattes, la queue et le museau. Ceux-ci serrèrent si fort qu'Un hurlement voulu traverser ma gueule, mais il n'y eu que le silence et des bulles qui sortirent de la. Je me noyais, je le sentais. Je ne pouvais rien y faire. Je...


J'ouvris brusquement les yeux, haletante, les images de mon cauchemard flottant dans mon esprit. Si quelqu'un serait la, je suis certaine qu'il ou elle aurait eux ses images. Après tout, je ne contrôlait absolument pas mon pouvoir. Je ne savais même pas bien l'utiliser pour communiquer. Qu'elle plaie je suis...

Mes yeux papillonèrent un instant, les souvenirs du cauchemard disparaissant doucement de mon esprit. Encore un peu sonnée et le corps m'élançant un peu partout, je ne fis pas vraiment attention à mon environement. Je remarquai à peine l'aile de dragon étendu sur moi. Tout ce que j'entendais étais le grondement du tonnerre qui continuait de se faire entendre, fort et puissant.

Je fermai les yeux, la fatigue reprenant le dessus. Je voulus me laisser plonger dans le sommeil, mais mon instinct me gardait éveiller, comme si il y avait du danger. Afin de me rassurer, je décidai de me lever en partie, voulant évaluer si il y avait vraiment du danger, mais une douleur dans le dos arrêta mon mouvement. J'entrouvis la gueule pour lacher un léger grognement de douleur qui ne vint jamais. Puis, je fis un nouvel essai pour bouger. Cette fois, la douleur se fit ressentir jusque dans mon aile gauche. Cette fois, un grognement de douleur réussit à franchir mes babines.

Qu'est-ce qui s'était passer? Je n'avais pas de souvenir avant mon évanouissement. Hormis que je volais et qu'il pleuvait. ESt-ce que j'ai foncé dans un arbre? Non, ça ne me ferait pas aussi mal et pas au même endroit. Qu'est-ce qui s'était passer?

Laissant ma tête retomber sur le sol, je regardai autour de moi en évitant de bouger un maximum, la douleur se faisant ressortir un peu partout. Puis, mes yeux se posèrent sur une aile de plume qui ressemblait fortement à ceux des oiseaux. Un oiseau est la? Qu'est-ce qu'il fait la? Étendant ma conscience, je rencontrai rapidement un esprit semblable aux miens, semblable aux créature intelligente qui peuvent communiquer.

*Qui? Demandais-je en utilisant le peu de vocabulaire que je connaissais. Comment?

Orvis fut signalée du réveil de la dragonne bien avant qu’elle ne remue et fasse entendre son gémissement, avec des images très fugaces mais vivaces qui s’imposèrent soudainement à son esprit. La sensation était très particulière, c’était un mélange de sentiment de propriété mêlé à celui d’un détachement certain, une idée à la fois isolée et partagée du reste de l’esprit. Bien que les images étaient troublantes, Orvis les oublia rapidement lorsqu’elle sentit du mouvement sous ses ailes. Sans comprendre le pourquoi des apparitions, elle se dit que ce devait être du fait de l’autre dragonne vu qu’elle n’avait absolument aucun souvenir pouvant s’y rapprocher. Celle-ci avait de la chance d’ailleurs, quelques heures seulement étaient passées depuis son crash et son déplacement forcé par Orvis. Elle n’avait pas eu à la déplacer de nouveau, aucun monstre sauvage ne s’était approché d’elles, et il n’y avait pas eu de départ de feu non plus. L’orage grondait toujours, et la pluie faisait encore tout autant de bruit, mais elle était à peu près tirée d’affaire ; si ce n’étaient les blessures qu’elle avait reçues de la foudre.

Elle n’avait pas regardé en profondeur la blessure infligée par la foudre, mais elle avait vu suffisamment de corps marqués au fer rouge ainsi que de portions de terre noircies par la foudre qu’elle avait une idée de la gravité. La puissance de l’éclair avait probablement fait voler des écailles au point d’impact, calciné celles alentour, et carbonisé localement la chair. Ce devait être douloureux, comme le marquage, et s’inscrire dans la durée. Mais cela finirait par régénérer et la douleur disparaîtra éventuellement, probablement du moins. Ce qui était plus problématique, c’était les conséquences : une aile s’était probablement brisée avec la chute, et Orvis ne serait pas étonnée qu’il y ait d’autres membres cassés. Et cela ne se soignerait pas d’un claquement de bec…

Mais elle saurait bientôt ce qu’il en était réellement. La dragonne remuait faiblement sous son aile, elle devait être consciente, et essayait sûrement de comprendre ce qu’il se passait et comment elle allait. Orvis avait bien l’intention de la laisser faire et de n’intervenir que lorsqu’elle le demanderait, mieux valait ne pas brusquer les blessés. Elle souleva juste un petit peu son aile afin que la blessée puisse avoir une idée d’où elle se trouvait, et qu’elle puisse apercevoir la tête de celle qui la couvait ainsi. Et elle attendit un contact.

La simplicité des questions la surprit un peu, certes elle ne devait pas avoir repris tous ses esprits au vu de ce qui lui était arrivé et c’était normal. Mais même en l’état des choses, cela lui semblait extrêmement sommaire. Etait-elle blessée si gravement qu’elle ne pouvait émettre plus de mots ? Sans rien laisser paraître, elle répondit doucement : « Vous avez pris la foudre en plein vol. Et vous vous êtes écrasé au sol avec fracas. Je vous ai emmené ici pour vous éviter la curiosité des bêtes sauvages ou de subir la foudre de nouveau. »

Puis elle demanda : «  C’est bizarre à dire, mais… Vous allez bien ? Où sont vos douleurs ? Pensez-vous pouvoir marcher ? »